La DUDH a 61ans.
A l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de la Déclaration Universelle la RDC la DSV la RDC la MONUC la DUDH la RDC la Police Nationale La DSV
En effet,
A titre d’exemple, nous épinglons ce qui suit :
- L’institutionnalisation de l’impunité à l’égard des auteurs des graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, résultant de manque de volonté politique du Gouvernement, de l’indépendance et de moyens du système judiciaire (cas de certains officiers des FARDC, des anciens membres de CNDP dont Bosco Ntaganda…) .
- La violation du droit de la population à la pleine jouissance des ressources naturelles de suite notamment de l’échec de la revisitation et la renégociation de contrats miniers et forestiers, la conclusion de nouveaux contrats énergétiques non profitables aux congolais en dehors des acteurs étatiques qui les avaient négociés et signés. D’où, le pays reste victime d’un pillage endogène et exogène de ses ressources naturelles sous toutes les formes, de la destruction de l’environnement et la violation des droits des communautés locales par certaines entreprises nationales et multinationales, compromettant ainsi le droit des congolais à la paix et au développement durable.
- Le harcèlement judiciaire, les arrestations et les assassinats des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes suivis de simulacres de procès suite aux pressions politiques exercées sur les magistrats du parquet et juges. C’est notamment le cas d’arrestation, de détention ou de condamnation des défenseurs des droits de l’homme Golden MISABIKO , Robert ILUNGA,NSIALA MPIANGU ERIC,SIMON LUTONADIO.. des procès relatifs aux assassinats du défenseur des droits de l’homme Pascal KABUNGULU, des journalistes Serge MAHESHE, Franck NGYCKE et Louis BAPUWA MWAMBA.
- Les violations des droits des femmes restent aussi d’actualité en dépit de la consécration constitutionnelle de la parité. Les cas des violations des droits sexospécifiques ne cessent d’augmenter surtout dans les milieux ruraux et des conflits armés de
- Les enfants restent également victimes des violations systématiques de leurs droits dans chacune des principales catégories définies par le Conseil de sécurité des Nations Unies dans sa résolution (1612) de 2005 sur les enfants et les conflits armés. Ces violations sont notamment: recrutement et leur utilisation dans des hostilités armées ; massacres; viols et autres formes de violence sexuelle; enlèvements; attaques contre des écoles; détention dans une même cellule avec des personnes adultes …
Les agressions sexuelles contre les filles dans les provinces du Nord, Sud Kivu et Orientale ont atteint des proportions effroyables. Dans de nombreux cas, les viols se caractérisent par une extrême cruauté, notamment contre des fillettes et parfois des garçons : viols collectifs, mutilation des organes génitaux, viol avec l’introduction d’objets dans les parties génitales de la victime, viol forcé entre victimes et viol avec exécution par balle. Des filles sont maintenues en captivité comme esclaves sexuelles pendant de longues périodes. La majorité d’entre elles, victimes de viols, souffrent de graves blessures qui nécessitent des opérations chirurgicales, pouvant entraîner des maladies vénériennes, l’infection par le VIH-SIDA, la stérilité et d’autres graves problèmes de santé. Beaucoup de filles sont abandonnées par leurs familles et leurs communautés et sont condamnées à vivre dans la pauvreté. La majorité des survivantes ne reçoivent pas de traitement médical après avoir été agressées.
La plupart d’enfants congolais ne sont pas mieux protégés. Les combats qui se déroulent à Dongo et dans ses environs (province de l’Equateur) aggravent la situation des enfants.
Malgré les engagements pris par les gouvernements successifs d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des fonctionnaires et agents de l’Etat, des enseignants, des magistrats, du personnel soignant, rien de concret n’a été réalisé jusqu’à ce jour. Ils continuent à recevoir des salaires modiques qui ne peuvent pas leur permettre de mener une vie décente.
Fait à Kinshasa, le 09 décembre 2009
MASSAMBA DI NTOKO PAUL
COORDONNATEUR.